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douleurs dos cou
norme sociale

Douleurs de dos,

de cou,

mauvaise posture, maux de tête, engourdissements...

Pressions et douleurs

  

       Des chercheurs français à l'Université de Paris l'Hôpital Necker ont constaté que les femmes souffrant de douleurs mensuelles des seins ont deux fois plus de risques de développer un cancer du sein.

       Une autre recherche médicale a constaté que les bretelles arrivent à creuser l'épaule et mettent une pression sur le nerf cervical, provoquant des maux de tête, des douleurs de cou et un engourdissement.

  

Disparition des douleurs sans soutien-gorge

  

       Deux chirurgiens des seins britanniques ont conduit des essais dans deux cliniques en Angleterre et Galles. Ils ont étudié sur des femmes pour voir si le fait de ne pas utiliser de soutien-gorge pouvait diminuer les douleurs de poitrine. Leur étude a conclu que pour la majorité des femmes il y avait une diminution de la douleur pendant une période de 3 mois sans soutien-gorge.

       Pour l'étude, ils ont demandé aux femmes de ne pas utiliser de soutien-gorge pendant 3 mois, et à la place d'utiliser une sorte de T-shirt souple (ou un débardeur), pour celles qui souhaitaient un sous-vêtement alternatif, ou rien du tout. (Article de Nov 2000 The Telegraph)

       A la suite de l’étude, aucune femme n’a souhaité retrouver l’usage du soutien-gorge, car elles avaient gagné aisance et confort.

(Simon Cawthorne, M.D. surgeon at Frenchay Hospital, Bristol, England and Prof. Robert Mansel, M.D., Surgery Dept. Head, University of Wales Medical School, Cardif, Wales.)

       Retranscription de l'émission diffusée sur Chanel 4. A lire !!

  

       Un docteur en médecine a publié ses résultats dans le traitement de la douleur des épaules chez les femmes à fortes poitrines. Dans cette étude de 5 ans, il a été suggéré que les patientes soulagent le poids de leurs épaules pour une durée de 2 semaines en allant sans soutien-gorge.

       L'étude a indiqué que "le résultat à long terme était la présence ou l'absence de la douleur dans les épaules, si on utilisait ou non un soutien-gorge".

       "79% des patientes ont décidé de décharger le poids de leur poitrine de leurs épaules de façon permanente en éliminant définitivement l'utilisation de soutien-gorge parce qu'elles se sont senties libérées." Lien ici

  

       Vous retrouverez ce shéma dans la page "posture" de la partie "ptose" de ce site.

       On comprends ici que le poids du sein est multiplié par deux sur l’épaule en portant un soutien gorge, alors qu’il est normalement réparti par les muscles peauciers et les ligaments de Cooper dans la partie supérieure et par le pli infra mammaire dans sa partie inférieure, la base du sein reposant sur la surface du thorax.

            Ce soutien naturel est donc complètement annulé et modifié par le port du soutien gorge, qui va répartir ce poids autrement et créer des problèmes de posture accompagnés souvent de douleurs chroniques. (Voir plus bas pour les explications sur la douleur chronique due au soutien-gorge).

  

      Influence de la bretelle de soutien-gorge sur les douleurs du muscle trapèze supérieur générées par un point gâchette.

       Nous avons vu plus haut que les bretelles de soutien-gorge pouvaient être modélisées selon un système de poulie.

       Elles sont en contact direct avec les muscles trapèzes supérieurs.

En réponse à cette agression extérieure exercée quotidiennement durant de nombreuses heures, le muscle trapèze se contracte de manière statique et prolongée. Selon la théorie de "l’hypothèse intégrée", une contraction statique prolongée d’un muscle est facteur d’entretien d’un point gâchette. Or un point gâchette myofascial possède de nombreux retentissements sur le corps humain en procurant notamment des douleurs qui peuvent s’auto-entretenir par cercle vicieux et devenir chroniques sur le long terme.

Extraits du mémoire de Agathe Gobel, masseur-kinésithérapeute

       S’il n’y a moins d’ATP, alors d’une part les ponts ne se rompent pas et d’autre part les ions calcium s’accumulent : le muscle reste contracté. L’ischémie provoque ce manque d’ATP car ce sont les vaisseaux qui apportent l’énergie au muscle : c’est le cercle « ischémie-contracture ». Ce manque d’ATP correspond à l’hypothèse de la crise énergétique.

       Pour garantir un niveau d’ATP suffisant, le muscle utilise une autre stratégie: le cycle anaérobie. Mais ce cycle produit de l’acide lactite qui augmente le pH intracellulaire. Or une faible augmentation de pH intracellulaire est suffisante pour activer les mécanismes d’hyperalgésie (Dommerholt, Grieve, Layton et Hooks, 2015 ; Simons, 2008). L’hyperalgésie provoque une libération anormale d’acétylcholine (Shah et al., 2007). Cette libération d’acétylcholine provoquerait à son tour une augmentation de la tension intramusculaire : c’est le cercle vicieux « contracture-douleur ».

       Voici comment s'explique la douleur chronique que vous ressentez dans le muscle du trapèze, irradiant dans le dos et la nuque...

  

       Voici comment l’hypothèse intégrée se schématise sous la forme d’un cercle vicieux (Voir shéma ci-dessous).

       L’adénosine triphosphate (ATP) est nécessaire à la rupture des ponts actine-myosine et à la réabsorbions des ions calcium par le réticulum sarcoplasmique.

Cercle contracture-douleur

Cercle ischémie-contracture

Représentation de l’hypothèse intégrée   (Simons, 2003)